Épisode n°8 : Confinement :  »Un jeu » incessant ?, Ntaiana Papadaki Pieridou, Athènes

23-02-2021

Je sais… J’ai été absente depuis quelques mois et je me rends compte de ça que maintenant. Mon dernier épisode a été écrit en date du 10/07/2020 quand j’étais dans l’avion pour rentrer en Grèce. Une période assez compliquée et inquiétante. Je ne vous mens pas, l’écriture m’a manqué.

Alors, le nouvel an m’a  trouvé à Athènes pour la première fois loin de ma famille mais à coté de la personne qui m’a soutenu pendant mon séjour à Paris. Étant en période du confinement, j’ai pris de grandes décisions dans ma vie. De nouveaux projets qui ont changé radicalement mon quotidien mais pas la réalité des choses. Nikos Kazatzakis, un des écrivains grecs le plus connus, dit :  »on ne peut pas changer la réalité, mais on peut changer la façon qu’on la regarde ». Effectivement, il n’a pas tort.

Le coronavirus, il est là, ainsi que le confinement. Le dé-confinement et le ré-confinement, sont que de situations répétitives aujourd’hui. Deux mots qui jouent un rôle principal dans le langage courant…Couvre feu à 18h en Grèce. En France pareil. Pendant les vacances de Noël, les magasins ouverts, le monde dehors. Les commerces ont respiré mais pour peu de temps. Jusqu’à quand on va supporter cette situation ? Personne ne le sait.

Un vaccin déjà mis en disposition. Mais qui garantie l’efficacité du vaccin du coronavirus en si peu de temps? J’en doute. Beaucoup de personnes commencent à faire le vaccin, à croire que tout ira mieux. Cependant, il y a des effets secondaires comme forte fièvre, douleurs qui fatiguent le corps. Pour l’instant, selon le gouvernement grec, le vaccin n’est pas obligatoire. Et là, la contradiction absolue arrive. Le vaccin ne sera pas obligatoire, mais comme le président à déjà mentionné dans plusieurs discours, sera une obligation pour les voyageurs. Donc, comment le vaccin ne sera pas obligatoire ? Est-ce une question de choix ou une simple fantaisie dans leurs paroles ? Leurs informations font perdre le sens de la situation.

On nous dit que le fait de porter le masque nous protège. Comment ça peut être un moyen de protection contre le coronavirus quand il n’y a pas de distance aux moyens de transports, quand le monde court aux escalators du métro le matin l’un à coté de l’autre? C’est vraiment ridicule.

C’est vrai, je me perds dans un labyrinthe où je ne trouve pas la sortie. Dans un chemin qui change chaque fois de direction. Je pense que seule l’Histoire va nous montrer la solution, si on réfléchit que le passé est une façon d’apprendre et d’avancer.

Malgré cette confusion personnelle, je continue à avoir des contacts avec des personnes avec qui je travaillais à la Maison des réfugiés, le lieu de mon dernier stage à Paris. Je prends des nouvelles d’eux temps en temps sur les médias sociaux et cela nous permet de garder cette communication. Ça fait du bien, surtout au moment où je sens que je vais les revoir un jour à Paris.

J’avoue que la vue par la fenêtre de mon ancien appartement à Issy-les-Moulineaux me manque. Un couché de soleil qui a toujours touché mon cœur et me faisait penser à tout et à rien en même temps. Ce sont de petites choses difficiles à expliquer des fois, ça suffit juste de les sentir. Même si je suis en Grèce, Issy-les-Moulineaux restera toujours le quartier de mon cœur. Un quartier qui m’a appris comment envisager des moments difficiles, de vivre toute seule, découvrir de nouveaux endroits, écouter des histoires différentes et partager des expériences. Un quartier qui m’a fait grandir.

Mots-clès : confinement, vaccin, obligation, Issy-les-Moulineaux, Athènes

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s